Raconter, au-delà des technologies

Aujourd’hui, je lis qu’il faut investir dans les nouvelles technologies. Je préfère que l’on raconte des histoires. Que l’on multiples les récits, les sagas, les contes, les légendes, les séries, les romans, les films, les spectacles. Je préfère que l’on raconte massivement (mauvais terme) des histoires. Et pour raconter, il ne faut ni ordinateur, ni réseaux sociaux, ni internet, ni écran ni n’importe quel autre machinerie 2.0 ou 4.0

Il faut prendre la parole en revanche, l’adresser à autrui et le laisser hors d’haleine sans souci du vrai et du faux, mais de la fiction. Fiction qui dérive du verbe latin fingere que l’on peut traduire par prétendre, fabriquer de toute pièces, faire semblant. Faire comme si c’était vrai alors que c’est faux et on sait que c'est faux. Du coup, tous les mondes sont possibles. Tous les étonnements aussi. Bien au-delà de l’appel très à la mode au « narratif », passe-partout marketing qui tente de transformer en histoires la trivialité du commerce et des marques.